Anne Crépeau, Maroquinière piqueuse chez Longchamp

Anne a changé de secteur, de métier pour se consacrer à la maroquinerie. Chez Longchamp, elle découvre la rigueur du geste et l’amour du métier.
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Comment êtes-vous arrivée chez Longchamp ?

J’ai été infirmière pendant treize ans, j’exerçais en Ehpad. Je ne me voyais pas continuer. J’ai pensé me reconvertir en m’orientant vers une activité manuelle. Le cuir s’est imposé. Ma cousine travaillait chez Longchamp, ma belle-mère avait été maroquinière. Comme j’ai appris que Longchamp recrutait, je me suis préparée aux tests de piqûre. J’ai intégré l’atelier-école et j’ai été embauchée un an plus tard.

Comment s’est déroulée votre formation ?

J’ai commencé par le travail de table (adhésifs, bord à bord, pose de pressions…). A l’atelier, j’ai appris à piquer le cuir. Aujourd’hui, je suis au poste de doublure. J’applique les poches, je dépose la glissière… J’apprends beaucoup. Je me suis étonnée… C’est gratifiant de voir ce que l’on peut faire. On m’a transmis l’amour du métier.

Qu’aimez-vous dans votre métier ?

J’apprécie le côté manuel, suivre l’évolution tout au long de la chaine de production. Dans le médical, j’étais habituée aux protocoles. Je retrouve cette même exigence de rigueur, de concentration.

Quelles qualités vous semblent nécessaires ? 

Il faut être minutieux, savoir travailler en équipe. Je veux continuer à apprendre, à acquérir de l’expérience. On devient une bonne maroquinière après plusieurs années…