Pauline Thoumelin, Sellier harnacheur et prototypeur chez Antares
Je suis originaire de Bretagne. J’ai commencé un BTS d’assistance de direction sans conviction. En réalité, je voulais une orientation manuelle. Le CAP de sellier harnacheur réunissait l’artisanat, le cuir dont j’aime la noblesse et le cheval. Je suis arrivée chez Antarès en 2010.
Quelle est votre spécialité ?
Je fabrique les selles monoquartier, de dressage ou non. Chacune est spécifique car adaptée au cavalier pour qu’il se sente plus proche de son cheval. C’est la partie de la selle la plus longue à fabriquer. Je réalise aussi les gabarits, je travaille au ponçage, à l’encollage…
Qu’est ce qui vous plait le plus ?
Je suis arrivée à mon poste actuel, après un an chez Antarès. J’aime sa diversité, ce n’est pas du tout monotone. Je me sens totalement intégrée à la fabrication. J’utilise beaucoup d’outillage de sellerie harnacherie, parfois ancien comme la demi-lune.
Quelle est votre vision de l’entreprise ?
Au début, je voulais être indépendante. En fait, la dimension sociale d’Antarès me convient très bien. C’est une entreprise récente, dynamique, où la moyenne d’âge est de 35 ans. Nous sommes 40 dans l’atelier de production avec des stagiaires régulièrement. Il y a de nombreuses possibilités d’évolution.
Quels conseils donneriez-vous ?
La sellerie harnacherie est un métier devenu rare. C’est gratifiant de l’exercer. Il faut être manuel, minutieux, avoir l’esprit d’équipe.