Guillaume Charrier, Responsable boutique Atelier le Calceophile
Quel est votre parcours ?
J’ai un BTS en Management des Unités Commerciales et une licence en Gestion des Ressources Humaines. J’ai commencé dans la vente, un secteur qui me plait. D’abord pour Diesel puis chez Corthay, où je suis resté trois ans. C’est là que j’ai appris le travail du cuir, l’amour du soulier sur mesure et la technique de la patine. Quand j’ai rencontré Rémi Jallat, il était sur le point de lancer Le Calcéophile. Son concept m’a tout de suite intéressé.
En quoi consiste votre travail ?
Je dirige la boutique atelier parisienne. Je partage mon temps entre la vente et le travail de la patine. On part d’un cuir blanc pour le sublimer. J’aime cette transformation. J’ai la responsabilité de former l’apprenti à l’atelier. J’organise aussi l’activité, je commande le matériel, je gère le stock… J’espère que Le Calcéophile va grandir et pouvoir former les équipes.
Quelles sont les qualités pour être coloriste sur cuir ?
Une sensibilité esthétique est un point de départ essentiel. On doit être capable de conseiller un client, de lui proposer ce qu’il désire. Il faut aussi être patient et pratiquer beaucoup. La patine est un savoir-faire de perfectionniste.