Produire de façon durable et responsable

Produire dans le respect de l’environnement

Le secteur de la tannerie-mégisserie a mis en œuvre dès les années 1960 une politique de développement durable pour limiter l’impact de ses activités sur l’environnement.

Grande utilisatrice d’eau et de produits de traitement, la tannerie-mégisserie a intégré les normes environnementales et a développé les technologies permettant de respecter le milieu naturel :

  • gestion des déchets avec mise en place de systèmes de tri, d’élimination et de valorisation,
  • protection de l’eau avec des réseaux séparatifs et traitements adaptés,
  • protection de l’air avec développement des formules aqueuses pour réduire les émissions.

Les entreprises sont soumises à la législation française et européenne sur les installations classées pour la Protection de l’Environnement et sont contrôlées par les DREAL (Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) et par les services des Ministères du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et des Affaires sociales et de la santé.

------

Le Conseil National du Cuir encourage les entreprises de la filière à innover encore d’avantage dans leur démarche de protection de l'environnement.

------

 

Garantir l’innocuité du cuir français, une préoccupation majeure de la filière 

Les tanneries-mégisseries françaises n’utilisent que des substances inoffensives comme le chrome 3 ou les tannins végétaux. Elles respectent strictement les normes européennes sur les substances chimiques : dosage de l’eau et des matières volatiles, teneur en matières extractibles, en matières solubles et en matières minérales solubles des cuirs, en teneur en ions chlorures pour limiter tout impact sur la santé du consommateur.

La Filière Française du Cuir édicte une série de bonnes pratiques pour éviter de générer des substances allergènes comme le chrome 6 dont l'utilisation et la commercialisation sont interdites depuis des années.

Les contrôles sont réalisés par CTC avec des technologies de très haute précision et permettent de mesurer les niveaux de concentration des substances chimiques très faibles de l’ordre du ppm (partie par million ou mg par kg de cuir).

Dans le secteur de la chaussure, une charte appelée Innoshoe a été créée par un groupe d’industriels de la chaussure. L’objectif est de fixer un cadre méthodologique permettant d’assurer un niveau de sécurité chimique raisonné de leur production. Cela démontre l’engagement de la filière cuir pour la protection du consommateur.

La situation est plus complexe pour les importations de cuir et d’articles en cuir. Les importations de la filière française du cuir (tous produits confondus) s’élèvent à 10,7 milliards d’euros en 2015 en hausse de 10%. Celles en provenance d’Asie/Océanie représentent 50% des importations totales.

Chacun des acteurs du marché français, industriel, importateur ou distributeur est tenu de respecter la réglementation européenne (REACH). La France est le seul pays d’Europe à effectuer des prélèvements de produits finis afin de les faire analyser, faisant de notre pays l’un des plus sécurisés pour le consommateur.

Les entreprises françaises qui importent ont un cahier des charges précis.

------

Le Conseil National du Cuir encourage les entreprises françaises à mettre en place des procédures pour identifier la traçabilité des cuirs importés et à contrôler leur innocuité. 

------